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DocumentSale Catalog F-230
Sale LocationHôtel de Bullion, rue J.J. Rousseau, Paris, France
Seller(s)Herrenschwand, P.J.
from catalog: M. P. Herrenschwand de Berne
ExpertLanglier, Jacques
Clisorius, Léonard-André
Commissaire-PriseurMasson, Jean-Antoine
Lugt Number7693
No. of Painting Lots190
NotesLe catalogue est titré Riche et nombreuse collection de tableaux des plus grands maîtres, des écoles italienne, française, flamande et hollandaise, qui composaient le cabinet de M. P. Herrenschwand. Pourtant, il ne semble pas que la totalité des tableaux ait appartenu à ce collectionneur à moins qu'il n'ait acquis des oeuvres jusque peu de temps avant la vente étudiée ici. Trois tableaux avaient figuré à la vente, en février 1809 (cat. 179), de la collection de Pierre Grand-Pré, où ils avaient été adjugés à J.L. Laneuville. D'autre part, une quinzaine de tableaux de la vente étudiée ici avait auparavant fait partie de la dispersion de la collection de "Maystre de Genève" (cat. 189). A cette occasion, ils furent tous invendus. Ceci pourrait suggérer que Herrenschwand ait été le véritable propriétaire de la collection Maystre au moment de sa vente. Toutefois, il est également probable qu'il ait acquis après la vente Maystre les oeuvres qui y avaient été non vendues, ou bien même que ces oeuvres n'aient à aucun moment fait partie du cabinet Herrenschwand.
L'introduction au catalogue comporte un texte intéressant quant au goût des amateurs en matière de peinture au début du XIXe siècle "L'école d'Italie, plus savante, plus correcte dans le dessin, plus grandiose dans la composition que ses deux rivales" tenait, selon l'auteur, "toujours le premier rôle". Néanmoins, elle était moins recherchée par les amateurs. Selon l'auteur, ce paradoxe s'expliquait par la taille généralement trop grande, "surtout en hauteur", par les sujets de religion qui se rencontraient sur la plupart des tableaux italiens et enfin, par l'état de conservation d'une majeure partie d'entre eux ("Ils sont devenus obscurs à un tel point, qu'on n'en saurait en distinguer toutes les parties qu'à un très grand jour, ce qui rend le placement dans un cabinet, toujours difficile, et même quelquefois impossible"). Il passait sous silence deux des principales raisons, certes moins avouables : le choix limité d'oeuvres italiennes proposées à Paris et la difficulté d'attribution de la majeure partie d'entre elles. Sur les 22 tableaux italiens inclus à la vente, J.B.P. Lebrun, dans son exemplaire annoté du catalogue (AAP), comptait huit copies et changeait l'attribution d'un autre. De plus, le schématisme des notices de 7 des 14 lots non annotés par Lebrun, ainsi que la faiblesse des enchères qu'ils obtinrent suggèrent qu'ils n'étaient pas de grande qualité. L'école française était considérée comme "moins riche sans doute que celle d'Italie". Les auteurs citaient uniquement les noms de "Nicolas Poussin, Lesueur, Philippe de Champagne, Bourdon, Stella, Claude Lorrain, etc.", omettant tout le XVIIIe siècle. Ils terminaient leur court exposé par les écoles flamande et hollandaise : "C'est principalement [dans celles-ci], que les amateurs pourront satisfaire pleinement leurs différents goûts, et qu'une variété piquante, dans tous les genres, leur en fournira l'occasion." L'auteur agrémentait son discours d'exemples pris dans la collection Herrenschwand : "Les chefs d'oeuvre de P.P. Rubens, d'Antoine Vandyck, de Rembrant, ces magiciens de la couleur, se trouvent réunis aux précieuses productions des Gérard Douw, Adrien Ostade, Terburg, Mieris, Metzu, Netcher, Rachel Ruisch, etc., et aux imitations de la nature, si vraies, si parfaites des Albert Cuyp, J. Ruysdaël, Pynacker, Hobema, Hermant-Swaneveld, Backuysen, Vanderneer, David Teniers, Jean Steen, Winantz, A. Vandevelde, Karel-Dujardin, Both, Hackert, Vanderdoës, Corneille Poëllemburg, Asselin, Bartholomé Breenberg, Mignon, etc." Les enchères obtenues lors de la vente illustrent bien ce discours. Parmi les 13 lots vendus plus de 1 000 francs, neuf étaient par des artistes flamands ou hollandais, un par un artiste français (La Pêche miraculeuse par Claude Lorrain), deux par des artistes italiens (Saint Charles Borromée par P. de Cortone et la Visitation par Sebastiano del Piombo, tous deux des copies selon Lebrun), et un pour l'école espagnole (Pâris gardant son troupeau par Murillo). Ce dernier, pour lequel Lebrun confessait n'avoir aucune idée quant à son attribution, fut retiré tout comme le tableau de Claude Lorrain, tandis qu'un seul des tableaux hollandais et flamands ayant dépassé les 1 000 francs connut le même sort. Il s'agissait d'un Retour de chasse par Cuyp (lot 21) qui avait le désavantage d'avoir été présenté aux enchères moins d'un an plus tôt lors de la vente Maystre. De plus, Lebrun le considérait comme étant de Honthorst. Toujours selon Lebrun, un Autoportrait à la palette de Rembrandt était une copie. Il suscita néanmoins l'enchère de 2 500 francs. Le marchand Hazard fut le plus actif des enchérisseurs, acquérant 30 lots, tandis qu'un certain "Paule", agissant probablement pour le vendeur, fut l'adjudicataire de 11 autres. (B. Peronnet)
Catalog Location(s)BNP [annotations used in Sales Contents] La plupart des noms des acheteurs et tous les prix.
BPG Nombreux noms des acheteurs et tous les prix. Appartenait probablement au marchand J.B.P. Lebrun.
AAP [annotations used in Sales Contents; photocopy in Provenance Index Sales Files] Quelques noms des acheteurs, tous les prix et nombreux commentaires. Les commentaires sont de la main de J.B.P. Lebrun.
SMLn [photocopy in Provenance Index Sales Files] Le nom de l'acheteur du lot no 189, la plupart des prix et un commentaire pour le lot no 88. Les annotations sont au crayon.
FLNY Annot. avec tous les prix. Appartenait auparavant à HP.
EBNP Sans annotation.
BHP Sans annotation.
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