| | | | | | | | Document | Sale Catalog F-75 | |
| Sale Location | Rue de la Croix, N.o 13, Paris, France | | Seller(s) | Borgnis, Joseph-Antoine
from catalog: Feu M. Joseph-Antoine Borgnis | | Expert | Anonyme | | Lugt Number | 6882 | | No. of Painting Lots | 55 | | Notes | Il s'agissait d'une vente de contrat privé dont le catalogue n'est pas daté. La date retenue ici provient d'une lettre d'Ennio Quirino Visconti (1751-1818), reproduite à la fin de l'ouvrage, dans laquelle le conservateur des antiques et des peintures du musée central des Arts mentionne le décès du collectionneur et la mise en vente du cabinet : "aucune autre collection qui ait été mise en vente à Paris, pendant ces quatre dernières années, ne contenait autant de tableaux authentiques des grands maîtres italiens". L'adresse de distribution du catalogue, probablement aussi celle de la vente, était la demeure de Joseph-Antoine Borgnis, comme l'indique un procès-verbal de levée des scellés daté de 1793, et concernant plus particulièrement "Albert Borgnis Desbordes Galanty, âgé de 37 ans, natif de Fraveggia limitrophe de Suisse, Md mercier demeurant depuis 5 ans sur la section de Gravilliers et même rue" (Paris, A.N., F/7/4609/doss. 2).
La collection, uniquement formée de tableaux, était particulièrement riche en oeuvres italiennes. Le rédacteur du catalogue n'hésitait pas à présenter la collection comme la "plus belle et la plus rare qui ait été mise en vente depuis long-tems à Paris". Borgnis avait été conseillé dans ses achats, voire même représenté, par le peintre néo-classique d'origine sicilienne Giuseppe Errante (1760-1821). La constitution du cabinet fut facilitée par "les circonstances où l'Italie s'est trouvée [qui] pouvaient seules procurer les moyens de [le] former" (avertissement au catalogue). Les notices devaient beaucoup aux notes personnelles de Borgnis, comme mentionné dans l'avertissement.
Les trois oeuvres majeures, ou du moins signalées comme telles, semblent pourtant être des copies. La Sainte Famille de Raphaël était une reprise de la Madone de l'Amour divin conservée au musée de Capodimonte à Naples, tandis que la Vierge à l'enfant du Corrège était une copie du tableau des Offices. Aucun des tableaux ne semble avoir reparu en vente publique, du moins jusque 1810. Ceci pourrait signifier que la vente de l'ensemble de la collection ait aboutie. (B. Peronnet) | | Catalog Location(s) | JPGM Sans annotation.
LP Sans annotation.
MPh Sans annotation. | | See Also | Sale Contents | | | Art Sales Catalogues Online | | | Digitized Catalog - GRI | | | |
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